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Le « Tour de fête » écouter 2 min 33 sec
Voix d’homme : Départ dans cinq minutes !
Bruno Faure : Pour ce jeune peloton, maillots blancs, cuissards blancs, la pause casse-croûte a été très courte.
Cycliste : Super le menu ! Alors là, on a une petite pizza aux anchois, là, et avec oignons, c’est génial ! C’est très bon et là, après ce qu’on a fait, c’est bien !
Bruno Faure : Nous sommes à Luchon, au milieu de la grande étape des Pyrénées. Cinq cols, dont quatre de première catégorie.
Les Pyrénées, ça pique un peu les jambes ?
Cycliste : Ouais, ça pique ! Ouais, ça pique un petit peu, ouais !
Bruno Faure : Levés à l’aube, huit à neuf heures de vélo par jour, deux fois moins vite que les pros.
Cycliste : Il reste quatre-vingt cinq bornes ou bien ?
Autre cycliste : Bah oui, on n’est pas arrivés !
Supportrice : Allez, allez, allez, allez !
Bruno Faure : Dix-huit garçons, cinq filles, sélectionnés dans toute la France, moins pour leur niveau en cyclisme que pour leur sens du collectif.
Cycliste : On essaye tous, un jour ou l’autre, de s’aider, de s’entraider, d’aider les plus faibles.
Supporteurs : Allez, allez, allez, allez !
Bruno Faure : Dans Peyresourde puis Val Louron, des pentes à 10%, des encouragements comme pour les vrais coureurs.
Supporteur : Allez les gars, pas facile, hein ?
Bruno Faure : Vous savez que c’est des amateurs, hein ?
Supporteur : C’est vrai ? C’est des amateurs ?
Bruno Faure : Vous savez qu’ils font le Tour de France en entier ?
Supporteur : Que le petit groupe là ?
Bruno Faure : Ouais !
Supporteur : Ah, c’est bien alors ! On fait du vélo, nous, on sait ce que c’est !
Autre supporteur : Allez les gars, vous avez fait le plus dur !
Bruno Faure : Le sommet enfin !
[Souffles des cyclistes]
Bruno Faure : Surtout pour Éric Fottorino ! Quel âge ?
Éric Fottorino : Le mien ?
Bruno Faure : Oui.
Éric Fottorino : Ah ah ! Comme le plateau, cinquante-deux !
Bruno Faure : Ancien directeur du journal Le Monde,