Christophe Grellard
Notes développées par Ángela B. Ávalos.
Cours 1
Histoire de la Philosophie Médiévale ; Collationes (Dialogue entre un philosophe, un juif et un chrétien. En faisant un panorama de l’histoire de la philosophie médiévale nous toucherons quelques aspects fondamentaux au XIIème siècle. En particulier dans le rapport entre éthique es théologie, la question de la scholastique plus tardive et la notion de « philosophie de la religion »
(qu’est-ce qu’une religion au moyen âge ?).
 La religion au MA orbite autour ces 3 pôles : Loi, Raison, Sentiment (affect).
Que la foi se trouve au centre de la Religion, ce n’est qu’une idée qui apparaît à la fin de cette période. Nous allons, donc faire une sorte de « généalogie » de la foi, c’est-à-dire, nous allons explorer comment apparaît-elle comme conviction personnelle.
Ces problèmes se mettent en place au XIIè (jusqu’au XIV) : comment les intellectuels médiévaux, des praticiens, des spécialistes de la religion ont pensé, eux, la religion.
Que la philosophie soit comprise comme la philosophie des clercs rend possible la question de la laïcité.
 BIBLIO : Aller voir : Ruedi Imbach Le défi Laïque, Vrin, 2013 ; là on a une étude sur comment il y a eu une tendance à vouloir équilibrer les « pôles ». Aussi, John Schuch :
Les dieux, létat et l’individu, historiographe de la religion romaine.)
La religion comme spiritualité est une idée postérieure, présente dans la culture allemande :
Hegel et Schleiermacher.
CONVIVTION / EMOTION / PAS COMME RITE  ces notions (ensemble) ne rendent pas compte des religions au moyen âge (judaïsme, christianisme, Islam) et dans l’antiquité.
L’enjeu est le suivante : non pas une orthodoxie mais une orthopraxie (les textes sacrés sont des recueilles de foi et des pratiques, et non pas de dogmes). Autrement dit : le prêtre romain est un juriste et non pas un théologien. Un savoir pratique, savoir pratiquer.
Dans la religion romaine, nous sommes face à une