Adultère
I partie :L'adultère en littérature : une réalité dans la société
→ Dans la campagne : – Pas d'évocation du sentiment amoureux : C'est dans les lettres des paysans, envoyées à leurs femmes que l'on remarque, qu'ils ne parlent pas le langage du cœur. Cependant même dans la vie de tous les jours , leurs comportements n'ont rien de romantique, ils ne parlent jamais de leurs sentiments.
(= p249 : « Il n'y avait point à compter sur Lise, qui était enceinte de 8 mois. Cette grossesse l'exaspérait. Lui qui prenait tant de précautions ! Comment ce bougre d'enfant se trouvait -il là ? Il bousculait sa femme, l'accusait de l'avoir fait exprès, geignait pendant des heures, comme si un pauvre, un animal errant se fut introduit chez lui, on mangeait tout; et après 8 mois , il en était à ne pouvoir regarder le ventre de Lise sans l'insulter: foutu ventre ! Plus bête qu'une oie ! » ) - Depuis longtemps , les paysans étaient réputés pour se déniaiser dans les foins. Et Avec l'expansion des bals et guinguettes, ils le pratiquent désormais en public. Lors de ces rassemblements, les filles se laissent caresser sans que cela porte à conséquence.
(= p 238 : « Dites donc , la Bécu, répéta-il à 10 reprises en mangeant, si Bécu veut , nous couchons ensemble.. Çà va t -il ? [...]Tandis que le Gaillard , sans tarder lui empoignait les cuisses à nu sous la table. Le mari ivre mort , bavait, ricanait, gueulait que la garce n'en aurait pas trop de deux. »
(= p 232 : « […] Quoi ? C'est ta fille qu'est sur le dos. Et puis ? Et puis y a un homme dessus. Où ca donc ? Là dans le fossé, au coin de la pièce à Guillaume.[...] Elle, empêtrée, la jupe en l'air ne pouvait nier. »
(=p.186: Lise et Buteau sont ensemble au marché, il fait des avances à une vendeuse sous les yeux de sa femme: « elle était