Altérité assimilable
Edgar ROSKIS est l'un des spécialistes les plus connus pour ces écrits sur le photojournalisme. Dans son article " Tant de clichés et si peu d'images... " , il nous détaille et analyse certaines images comme " L' altérité assimilable". Le mot ALTERITE signifie reconnaissance de l'autre dans sa différence; c'est une valeur essentielle qui privilégie le métissage et qui place l'homme et la femme sur un même niveau sociale et sur des droits identiques. Le mot ASSIMILABLE définit quelque chose qui peut être semblable, qui met quiconque sur un plan identique. Dans son exemple sur les photographies des mannequins, l'altérité assimilable, montre que ces modèles doivent véhiculer une chose exotique et différente tout en restant dans l'image et dans les visions d'esthétiques communes. Il faut donc révéler cette différence de manière relative et superficielle, pour ne pas bousculer la "vision " esthétique commune, les codes physiques imposés par nos société occidentales. La figure, le cliché doit être en mesure d'amené une caractéristique exotique et étrangère sans transcender ou faire disparaître l'attente esthétique qui est l'idéal de beauté, celui-ci étant en théorie déterminé par le plus grand nombre d'individu, la masse. (je dis en théorie car je penses malgré tout que les codes esthétiques actuels ne sont plus déterminés par la masses mais plutôt par les publicitaires et autre bourreau de la consommation). L'enjeu est donc simple: il s'agit d'attirer l'attention par la touche exotique puis d'attendrir le spectateur ou simple visionneur en le confortant dans son idéal esthétique. Cette dernière sert avant tout à se critiquer ou à s'idéaliser sur la représentation de soi. L'altérité est un moyen de compréhension montrant que l'on peut être distinct des autres (du mot latin alter = autre) ; alors que l'altérité