AMPHYTRION 38
Introduction : Présentation du texte (jean GIRAUDOUX, Amphitryon 38, extrait) + annonce problématique et plan
I. La représentation en acte de la condition humaine
a) La mise en avant du corps
Jeu entre le fait d’évoquer dans le dialogue théâtral l’importance du corps et la présence des corps comme support du jeu théâtral : cf : matérialisation du vieillissement : « il change à chaque seconde, qu’incessamment il vieillit », commentaire de Mercure sur son physique : « Je vois vos cheveux pousser, vos ongles s’allonger… »
b) L’homme : un autre animal
Comparaison avec autres animaux, recherche par Jupiter du rythme de la vie humaine entre celle du chien et du poisson : « Vous vivez en ce moment…/ C’est le rythme des poissons…. ». Cela rappelle la parenté entre l’homme et l’animal et invite Mercure à se défaire de sa divinité.
c) Une transformation en acte
Giraudoux donne à voir la transformation au spectateur à travers le regard de Mercure. Cf : « Je vois »/ « Là, là, voilà ce galop moyen ». Restitution de la progression intérieure de la transformation : le rythme de vie, le « cerveau » puis la conception du monde (« Avez-vous l’idée que vous seul existez »)/ « Et le ciel qu’en pensez-vous ? »). Mise en avant du ressenti : « C’est même très curieux d’être emprisonné en soi-même », « je pense », « je me sens », « je me crois, je me vois, je me sens ».
II. L’orgueil de l’homme
a) Un univers borné
Giraudoux associe à la condition humaine une vision rétrécie du monde et des conceptions erronées, ce que souligne les répétitions : « cette terre plate est toute plate », « l’eau est simplement de l’eau », « l’air est simplement de l’air », « la nature la nature », et « l’esprit l’esprit ». La superficialité des hommes est également mise en lumière par la question de Mercure : « Avez-vous le désir de séparer vos cheveux par une raie et de les maintenir par un fixatif ? ». Réduction du monde à soi-même : « Avez-vous l’idée que vous seul existez … ? ».
b) Etre un