ANALYSE DE LA « FEMME QUI PLEURE »
Ce tableau articule deux approches de l’art qui sont généralement opposée : Le lyrisme (qui renvoi à des sentiments intérieurs personnels) et l’engagement (qui renvoi des aspects intellectuels d’action sur l’extérieur). Ces deux concepts antinomiques sont réunis
I - Portrait d’une jeune femme 1 - Portrait d’une jeune femme coquète
Portrait de jeune femme coquète, soucieuse de ses vêtements (sombre, de bon goût, de prix vêtement gansé, avec une touche de couleur sur le chapeau, discrètement maquillée). 2 - Portrait de Dora Maar
Portrait de Dora Maar, suite à une séparation, portrait synthétisant le cubisme (réalité sous des formes géométriques) et le fauvisme.
II – Portrait d’une femme qui souffre 1 – Présente un visage dévasté et explosé
Des yeux grands ouverts, des larmes, centre du visage peint en blanc, couleur retirée de son visage à cause de la souffrance. Le cœur du tableau se résume à des dents serrées sur un mouchoir tordu dans des mains crispées. C’est un concentré de lignes tendues et d’angles aigus (violence et agressivité) 2 – Expression de lyrisme soutenu peut-être par un aspect dramatique
Jeune femme élégante foudroyée par le chagrin. Evènement triste subit (Guernica) soit un évènement personnel (Décès d’un proche)
Dans ce portrait, l’élément important qu’est le mouchoir pourrait être assimilé à un bâillon.
III – Ce tableau est une allégorie (notion concrète d’une abstraction)
Cette allégorie représente l’Espagne qui souffre. 1 – L’Espagne qui est fracassée par Franco
Couleurs de l’Espagne, et du taureau. Jaune rouge et noir or. 2 – Lien avec Guernica
On peut voir dans les pupilles, l’image du bombardier. Le lyrisme s’articule avec l’engagement, toute fois cette idée n’est perceptible qu’avec une critique extérieure et un contexte historique.
IV – Une portée universelle 1 – Ce portrait s’inscrit dans une thématique connue de la femme déchirée 2 – Ce portrait peut dépasser les références