Analyse de la mise en scène les caprices de marianne
Les Caprices de Marianne, Alfred de Musset-
Mise en scène de Lambert Wilson (1994) au Théâtre des Bouffes du Nord avec Lambert Wilson (Octave), Fabrice Michel (Coelio), Louis Navarre (Claudio), Laure Marsac (Marianne)...
Synopsis : pièce tragi-comique en deux actes. L’histoire se passe à Naples entre quatre personnages : Marianne, impulsive et déconcertante, Claudio, son vieux mari soupçonneux et ridicule, Octave, personnage sceptique, libertin et Coelio, jeune homme passionné et idéaliste. Ce dernier s’éprend de la belle Marianne, mais la jeune femme est prompte à vouloir celui qui ne se soucie point d'elle.
I] Les décors et les accessoires :
La scène est ronde comme une piste de cirque ou une arène. Du coup, Octave et Coelio apparaissent comme des clowns, l’un en clown blanc, l’autre en Auguste : « pied de rouge/ blanc sur la joue »
Le public est proche, comme dans un cirque justement. Il est de plain-pied dans avec l’action, au niveau de la scène ou des gradins. Il apparait comme figurant ou témoin, comme les spectateurs d’un carnaval dans la rue.
Le décor est plutôt réaliste avec des éléments symboliques. Beaucoup de matière, de couleurs (les murs sont de couleur vive, décrépit par endroit) ; une affiche semi décollée, un petit café et sa terrasse représentent la rue, une haute grille en fer forgé marque l’entrée de la maison de Marianne qui apparait comme une prison dorée. Les espaces sont clairement délimités. Dans la scène 3, celle-ci s’ouvre. Marianne ouvre à cet instant son cœur à octave, lui donne accès à sont intimité voire la clé de son cœur. Laure Marsac (Marianne) fait des allers retour, hésite… La manière dont elle tourne la clé correspond aux sentiments qu’elle ressent. Elle se réfugie derrière le portail qui pose une frontière, un interdit : c’est une frontière entre la Marianne de devoir et la Marianne de désir.
Les accessoires dans la scène 1 ont un rôle important : le vélo est