Analyse de pratique perfusion
Madame B. a 87 ans vient de son domicile, elle est hospitalisé pour une démence à composante dépressive avec troubles du comportement depuis le 18 mai 2011. La prise en charge psychiatrique a pour objectif le placement en maison de retraite. Madame B souffre d'un escarre au talon gauche, très algique, surtout à la mobilisation et à l'appui. Ce matin je m'occupe de la toilette de Madame B, j'observe le pansement qui est à faire un jour sur deux : pas exsudats ni de saignement, il est propre. Je commence donc par la toilette intime au lit, tout en discutant avec elle discutait. J'entame une discussion très simple avec car Madame B communique peu du fait de ses troubles cognitifs et d'une hypoacousie, le but étant d'installer un climat de confiance et d'intégrer une part de relationnel dans le soin. Après la toilette intime j'aborde les membres inférieurs que je fais également au lit, Madame B a également des bandes de contagion indiqué suite à des œdèmes.
L’évaluation de sa douleur par l’échelle EVA était impossible, elle ne comprenait pas du tout ce que je lui demandé, elle gémissait avec des plaintes « ouille, j'ai mal ». Elle avait le visage grimaçant, crispé. J'enregistre donc une échelle algoplus à 3. J'ai adapté mon soin en n'insistant pas sur le pied gauche, là où se trouve l'escarre. La douleur était toujours bien présente ce matin-ci.
J'ai donc terminé ma toilette pour les membres supérieurs en l'installant sur le lavabo et en la guidant et la surveillant pour préservé l'autonomie de Mme B. Une fois lavé, habillé, et coiffé, j'accompagne Mme B en marchant jusqu'à la salle de soin pour stimuler Madame B mais aussi pour favoriser la circulation sanguine qui permet une meilleur cicatrisation. J'informe infirmière lors de la prise du traitement que Madame était très algique ce matin avec un algoplus à 3 sur 5. L'infirmière m'informe que lorsqu'elle est