Analyse de pratique professionnelle en psychiatrie.
Ma situation se passe lors de mon dernier stage en service de psychiatrie dans les hôpitaux sud de l’assistance publique de Marseille. Le service reçoit des patients sortants des urgences et ceux qui arrivent de l’équipe de nuit avec qui nous collaborons. Nos patients sont à leurs arrivés souvent en crise et agités car ils sont dans la phase aigüe de leurs pathologies.
Ma situation se présente à trois semaines du commencement de mon stage :
La patiente que je vais vous présenter à une quarantaine d’années, elle souffre de délires psychotiques qui se manifestent par des hallucinations auditives, un délire maniaque concernant le ménage et un discours discordant.
Mme G est présente dans le service de psychiatrie depuis déjà deux mois et ce matin avant le déjeuner elle semble en colère.
Alors, que je range les plateaux avec l’étudiante aide soignante et l’aide soignante, elle vient dans l’office pour se laver les mains et attrape le flacon de javel pure qui se situe dans le placard en protestant que c’est son savon alors qu’à mainte reprise l’équipe soignante lui avait expliqué la dangerosité du produit risque d’irritation des voix respiratoire si souvent inhaler, irritation des yeux si contact, céphalée, nausée, corrosion de la peau) et l’interdiction qu’elle avait de s’en servir, ainsi je m’interpose et essaye en vain de le lui reprendre. Elle se débat et commence à m’insulter alors que je lui rappelle les consignes de l’équipe. De ce fait, l’aide soignante se trouvant à côtée de moi attrape Mme G et le lui retire avec force, elle lui explique une fois de plus que la javel n’est pas faite pour les mains, que c’est dangereux pour elle et qu’elle connaît l’interdiction qu’elle a de prendre se produit.
De là, une discussion commence entre l’aide soignante et Mme G toujours très agités :
Mme G : « Ne me parle pas, ferme ta bouche, je ne suis pas ta collègue. »
AS : « Je ne veux plus que vous rentrez dans l’office ! »
Mme G