analyse de pratique
A l’heure du déjeuner, tous les résidents ne mangeant pas en chambre sont installés à table dans le réfectoire de l’établissement, attablés selon leur degré d’autonomie et toutes les ASH, aides-soignantes et stagiaires servent et aident aux repas.
J’aide donc aux repas d’une tablée de 4 résidents avec une autre stagiaire car le degré d’autonomie de cette table est peu élevé.
Les personnes présentes lors de ma pratique :
F Madame F., la patiente dont je m’occupe habituellement, qui a très bon appétit et souffre entre autre :
De chondrocalcinose articulaire diffuse
D’ostéomalacie
D’œdèmes aux mains
D’hyperostose vertébrale ankylosante
D’arthrose
De démence modérément sévère (troubles spatio-temporels),
F Madame B., (à côté de Madame F.) qui parle très peu car elle a beaucoup de mal à s’exprimer,
F Monsieur D., (en face de Madame F.) qui mange seul mais de manière désordonnée,
F Madame S., (à côté de Monsieur D.) qui à la maladie d’Alzheimer en Gir 1 et mange très lentement,
F P. la stagiaire qui nourrit exclusivement Madame S. assise sur un tabouret à son côté et
F Moi, Hélène Nivet, étudiante infirmière de 1ère année qui m’occupe donc de Madame F., Madame B. et Monsieur D. pour l’aide au repas ce jour-là.
Afin de gagner du temps, de ne pas me blesser et d’être à hauteur des résidents je suis assise sur un tabouret à côté de Madame F. et pas loin de M. D., puisque plusieurs tabourets sont inutilisés, j’en ai également installé un de l’autre côté de la table près de Madame B. pour ne pas avoir à déplacer le premier à chaque fois.
Je commence par donner à manger à Madame F. tout en discutant avec elle de ses petits-enfants et en surveillant que Monsieur D. mange proprement et dans le bon ordre (entrée, plat puis dessert) et sans voler les desserts de ses voisines car il est très gourmand, je suis amenée à le