Analyse de situation chirurgie
La situation que j’ai choisie est basée sur la qualité de la prise en charge d’un patient hospitalisé pour une opération chirurgicale mais qui présente des symptômes de gravité de la maladie neurodégénérative. Cette situation m’a surprise et à déclenché mon intérêt : Comment effectuer une prise en charge de qualité chez un patient atteint une maladie neurologique dans le cadre d’une hospitalisation concernant un autre problème physiologique ?
Présentation :
Il s’agit de Monsieur B. âgé de 62 ans. Il est patient à la clinique chirurgicale de la main et des pieds depuis la veille, jour de son opération. Cette clinique privée comporte un service de chirurgie ambulatoire au deuxième étage, et deux services d’hospitalisation aux troisième, quatrième et cinquième étages. Le service dans lequel je suis comporte les 4eme et 5eme étages et monsieur B. est installé au 5eme étage en chambre seule. Dans celui-ci, l’équipe soignante à pour objectif de préparer et surveiller les patients avant et après leur opération. Cet établissement est aussi réputé pour sa qualité de gestion de la douleur qui est évaluée deux fois par an lors de réunions de commission pour la gestion des risques.
Monsieur B. a été hospitalisé le jour de son opération pour résoudre un hallux valgus du pied gauche. Il s’agit d’une déviation du gros orteil vers l’extérieur, avec, fréquemment, une proéminence de la tête du premier métatarse (oignon). Monsieur B. est aussi atteint de la maladie de Parkinson mais le stade n’a pas été dévoilé dans le dossier. Il a un traitement anti parkinsonien : le Modopar ® 62,5 (50 mg/12,5 mg) 4fois par jour qu’il n’a pas pris le matin de son opération sur indication du médecin anesthésiste. L’intervention a nécessité une anesthésie locorégionale.
Il vivait chez sa sœur cadette, considérée comme aidant naturel de monsieur B. Elle est plus ou moins présente lors de cette hospitalisation. Il est prévu