Analyse de situation en réanimation - infirmier
A son arrivée Madame D est inconsciente, intubé et ventilé sous respirateur, ses pupilles sont aréactives et ne répond à aucun stimuli (Glascow à 3). Quelques heures après son arrivée dans le service un EEG est réalisé laissant présager un mauvais pronostic.
Quelques heures après l’hospitalisation de Madame D, un des 3 enfants de la patiente ainsi que son mari arrivent dans le service. Ils sont reçus par le médecin. Lors de cet entretien la famille a été informée de l’état critique de Madame D suite à son AVC. Quelques heures après le premier EEG, un deuxième est effectué. Une absence d’activité électrique est alors décelée. Après un bilan approfondi malgré les thérapeutiques mises en place et après quelques heures d’hospitalisation, vers 16h, madame D est déclaré en COMA de type IV (mort cérébrale) mais maintenu sous assistance respiratoire en vu de parler à la famille de la possibilité d’un don d’organes.
Suite au décès, le médecin a téléphoné à un des enfants pour les informer que « quelque chose n’allait pas » et qu’il fallait qu’ils viennent dès que possible à l’hôpital.
Dès l’arrivée de la famille, le médecin et l’infirmière les ont accompagnés auprès de Madame D. A ce moment là, le médecin leurs a annoncé qu’elle était cliniquement morte mais maintenu sous respiration artificielle le temps qu’ils puissent lui dire au revoir.
Ce moment a été particulièrement difficile pour moi, d’une part parce que j’ai assisté à l’annonce du décès et d’autre part parce que c’était la première fois que je participais à l’accompagnement d’une famille suite au décès brutal d’un proche.
Après l’annonce du décès, le médecin a porté à la connaissance de la famille la possibilité du don d’organes. La famille après un temps de réflexion a acceptée. A partir de ce moment là, c’est mis en place une procédure