Le 15 décembre 1941, Gabriel Péri,un député communiste resistant pendant la 2 guerre mondiae est fusillé par les nazis avec 53 autres otages juifs. Paul Eluard, poète communiste engagé, écrit ce poème pour lui rendre hommage, perpétuer son souvenir

On a un poème en trois strophes inégales, sans rimes et sans signes de ponctuation. donc c'est un poeme de forme libre

Dans la 1ere strophe l' image de la mort est mise en relief par ouverture du poème.Elle s'impose par anaphore « un homme est mort » l'anaphore insiste sur l'indefini .Peri prend valeur de symbole

On remarque également le passage de l’imparfait au présent : avait/ avait/ continue : marque d’espoir qui accompagne la notion de « lutte ».

Le sens du sacrifice apparaît à la fin de la première strophe,et se précise dans les 2 strophes suivantes. La conjonction de coordination « car » exprime un rapport de cause, qui vient donner des explications à la strophe précédente et qui demontre l'utilite de cette mort

les termes Bonheur » et « justice » ce sont deux valeurs importantes pour le poète qui les assimile à une lumière. L'image exprime l'idée d'un rayonnement universel qui concerne le monde entier

passage de "il " à " nous " dans le texte, à travers la répétition du verbe " vouloir " (v.7,8,9) c'est un jeu des pronoms qui souligne la volonté de ce bonheur. Ce qui signifie qu on passe du mort aux survivants on leur transmet ces valeurs A partir du vers 13 jusqu'au vers 23 On a quinze occurrences des mots Ces mots sont tous mélioratifs : chaleur/confiance/amour/justice/liberté/enfant/gentillesse/ fleurs/fruits/courage/découvrir/frère/camarade On peut en dégager trois thèmes principaux : la vie,la fraternité et les valeurs.On insiste sur importance du langage,le sens de ces termes représentent des idées générales, des symboles.
Ces mots sont aussi « innocents » : on ne peut les salir,c'est un argument d’autorité pour Eluard. les mot deviennent l'arme du poete