Analyse II
Depuis l’apparition de l’homme, il a toujours dû travailler pour subvenir à ses besoins. Nécessairement, l’homme a besoin de prendre des pauses pour se retrouver. Cependant, depuis l’ère industrielle (la production en masse), le travail devient de plus en plus présent. L’être humain est, de nos jours, beaucoup plus puissant qu’il ne l’était à l’époque et produit beaucoup plus. En voulant produire le plus possible, nous pratiquons une pression énorme sur la nature pour pouvoir en tirer le maximum de biens. Dans son texte «La civilisation technique est-elle une civilisation de déclin?» Patocka, né en 1907 à Prague et mort en 1977, développe son texte sur le relèvement de la déchéance. On se pose alors la question suivante : comment se relever de la déchéance? Eh bien, nous pouvons nous relever de la déchéance grâce à la philosophie. Nous allons aborder plusieurs concepts. Tout d’abord la déchéance : ce caractérise par un manque de connaissance de soi en tant qu’être humain. Ensuite, le profane : qui correspond au quotidien (le travail). Relié à cela il y a l’aliénation : être étranger à soi-même. Puis il y a le sacré : du domaine de l’exceptionnel (la fête). Relié à cela il y a le transport qui est tout ce qui apporte l’allègement du travail.
L’existence de l’être humain peut être caractérisée par deux dimensions. La dimension du profane et la dimension du sacré. La dimension du profane est tout ce qui a trait au travail. Le travail est un moyen de production nécessaire à notre survie. On pourrait traduire cela comme une conservation de soi. Nous ne pensons qu’à la vie, ce qui rend le profane aliénant. En effet, en pensant seulement à la vie, c’est-à-dire, produire le maximum de biens possible pour survivre, on oublie qu’il y a une limite qui est la mort. Nous luttons pour la vie en travaillant, donc en ce sens, nous luttons contre la mort. Nous devenons étrangers à nous même. Notre vie est inauthentique : « une vie déchue, c’est une vie à laquelle le