analyse pratique
L’action se passe dans la chambre de Monsieur B en début de matinée vers 8h, lors de ma 3ème semaine de stage, en présence de l’infirmière, l’aide soignante, le résident et moi-même étudiante en soins infirmiers, afin de réaliser un prélèvement sanguin, demandé par le médecin (IONO – NFS, ). Il s’agit d’un examen de contrôle. Dans la salle de soins l’infirmière m’informe que Monsieur B est difficile et opposant aux soins. Arrivée dans la chambre, je me présente et j’informe Monsieur B de sa prise de sang.
Après avoir recherché le consentement de Mr B, je prépare le matériel nécessaire pour le soin. Monsieur B s’agace et me hurle « non, je suis fatigué, pas aujourd’hui, demain ». Je m’avance vers lui et lui demande ce qui se passe, il me répond qu’il en a "assez d'être piquée". Je lui dis alors que j'entends ce qu'il me dit et lui explique que cela est nécessaire pour sa santé.
Aussi bien l’infirmière, l’aide-soignante, que moi-même, avons tenté d’instaurer un dialogue avec la patient pour lui expliquer la nature du soin et son utilité, il semblait angoissé par notre présence et resté replié sur lui même comme prêt à bondir pour se défendre en nous insultant. Nos paroles étaient inutiles, nous n’arrivions même pas a fixer son attention. Je regarde l’infirmière pour savoir ce qu'elle en pense et elle me répond: "Fait le, c'est prescrit il n'a pas le choix en ajoutant on est obligé d’utilisé la force c'est-à-dire : la contention » ou « tu préfères que je le fasse». Je m’écarte en lui répondant que je ne me sentais pas capable de faire ce soin dans