Analyse d'énoncé
Etude du sujet
Forme simple. Interrogation sur la réalité du sens que l’on prête à l’histoire.
Concepts, expressions
L’histoire : cours des événements ici plutôt que travail de l’historien ou récit de ces événements.
Un sens ou absurde, insensée ?
Ce qui peut en donner l’impression d’absurdité : cf Hegel. Le négatif.
Le négatif est-il un obstacle à l’idée de progrès ?
Progrès : positif, cumulatif, mesurable sur une échelle, quantifiable. Semble l’opposé du négatif.
Y a-t-il dans l’histoire une cohérence globale qui permettrait de témoigner d’une direction ou d’une finalité ?
Sur quels fondements repose l’idée d’un sens ? Nécessité d’une forme de cohérence transcendante. La raison selon Hegel ; la nature selon Kant.
Evaluation du progrès selon Kant : domaine technique indéniable. Domaine juridique et politique A terme domaine moral.
L’histoire obéit-elle à une logique : réflexion marxiste sur un moteur de l’histoire. Refus de penser une transcendance mais pas de penser un sens ni même d’une forme d’espoir dans le progrès des hommes.
D’une part le moteur de l’histoire existe : c’est le moteur économique qui a des enjeux sociaux.
D’autre part la connaissance de ce moteur doit conduire à infléchir l’histoire dans le sens d’un progrès humain.
L’histoire a-t-elle un sens unique ?
Reprendre la critique de Lévi-Strauss de la conception occidentale du progrès pour l’adapter à ce sujet. Pourquoi chercher un sens unique et univoque ? N’y a-t-il pas une pluralité et donc un buissonnement de sens ?
Critique de la représentation d’un sens unique à partir de la réalité des événements historiques. Idée qu’ils peuvent apporter un démenti et révéler cette représentation d’un sens unique comme une croyance.
Si l’histoire n’a pas un sens univoque est-elle pour autant condamnée à l’absurdité ? Rôle des hommes et