Argumentation
Exemple (grossier - mais célèbre, tiré d'une partie de manille dans la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol) : Dire tout haut « Tu me fends le cœur ».
Appuyer un appel (qui lui entre tout à fait dans le cadre du jeu) pour le rendre plus clair, notamment en frappant la table lorsque l'on dépose sa carte, est également un acte de triche. Annoncer des annonces que l'on n'a pas (en espérant que personne ne demandera à les voir) également.
Des techniques peuvent être plus subtiles, par exemple glisser des espaces entre les cartes pour identifier les groupes de couleurs.
Exemple : on définit un ordre cœur, carreau, trèfle, pique de gauche à droite. On groupe les cartes ensemble par couleurs et on laisse des espaces pour indiquer au partenaire les couleurs dont on dispose.
On peut aussi se gratter le nez pour demander du cœur ou croiser les doigts pour du carreau.
Des signes concernant la place des doigts lorsque l'on tient les cartes sont également assez discrets, mais n'échappent pas à un œil averti (surtout quand il y a des événements non naturels pendant le jeu).
Il existe aussi des faux mélanges et des fausses distributions, nécessitant une grande dextérité.
Toutes ces techniques de triche sont interdites et peuvent entraîner des sanctions sévères dans tout concours (en plus de la honte). Elles diminuent par ailleurs considérablement l'intérêt du jeu, autant pour les joueurs honnêtes que pour les tricheurs mais certaines restent malheureusement indétectables, car quelquefois non conçues par les joueurs eux-mêmes comme de la triche. Les joueurs jouant énormément ensemble (souvent des couples dans la vie) peuvent se connaître parfaitement au