Article de journal - sujet d'invention
DE SA PASSION AU CRIME
Hier, Angèle Mamotte a été internée en hôpital psychiatrique suite à l’enquête policière et à l’autopsie de Baptiste Mamotte, son mari, lesquelles ont permis de déterminer les circonstances exactes de la mort de ce dernier.
En effet, alors qu’Angèle Mamotte rentrait du cimetière, après les obsèques de son mari, des témoins nous ont fait parvenir qu’ils la trouvaient très troublée, perturbée et meurtrie (ce qui est normal quand on perd un être cher tel que son bien-aimé). Un des témoins, Cécile de Pleaux, a aussi remarqué qu’elle n’adressait aucun deuil à son mari, faisant donc penser qu’elle s’est vite débarrassée de ce dernier.
Or, nous avons appris qu’auparavant, elle avait fait une rencontre très particulière. Elle avait aperçu, grâce aux commérages de Cécile de Pleaux (notre témoin), un jeune homme fort ressemblant à son mari, ce qui a éveillé doutes et soupçons en elle. Elle a alors su que son mari la trompait avec une autre villageoise de Sainte-Croix : Germaine Richard, qu’Angèle Mamotte considère de catin, mais Angèle se taisait. Cette dernière avait donc des relations avec Baptiste Mamotte, le mari de la coupable. Ils avaient donc eu un fils, bien qu’Angèle Mamotte rêvait d’avoir un enfant avec son mari en vain. L’ulcère de Monsieur Baptiste Mamotte n’a pas été considéré comme cause de sa mort. Angèle Mamotte, sa femme, a donc bel et bien tué son mari par passion bien que le couple était marié depuis plus de quarante ans. « J’ai été victime d’adultère. Il m’a trahie ! Pourquoi ? On s’aimait pourtant ! », a-t-elle déclaré avant-hier au tribunal. Elle s’est donc vengée à cause de l’adultère de son mari.
Le crime remonte alors à huit jours. Ce jour-là, vers seize heures, Baptiste Mamotte, comme à son habitude, s’occupait de son jardin pendant qu’Angèle Mamotte préparait son « café quotidien ». L’arme du crime ? De la