Autorité
Groupement de texte : Renouveau de la pensée au XVIII° siècle
Article « Autorité politique » de l’Encyclopédie, Diderot
Fiche n°3 – cf. livre p.231
Contexte historique :
Cet article pose la question des régimes politiques.
Montesquieu en distingue trois : le régime monarchique (+ : l’honneur), le régime républicain (+ : la vertu), le régime despotique (- : la crainte et la force) ( « Esprit des lois », 1748.
Cet article conteste donc l’autorité traditionnelle :
Autorité = Dieu ( Roi (pas responsable devant les hommes) ( le peuple.
contestation politique, comme beaucoup de philosophes de l’époque qui nourrissent les revendications révolutionnaires.
Analyse du texte
La notion d’autorité : description
1. L’autorité naturelle
L’autorité naturelle est niée par Diderot. Il émet simplement l’hypothèse d’une puissance paternelle, qu’il définit comme « bornée ».
2. L’autorité non naturelle
C’est à dire les sources d’autorités provenant de la société et des hommes.
Cette autorité a plusieurs origines selon rousseau : • le contrat, le « consentement », l.9 ( autorité légitime • « la force et la violence » ( il s’agit de l’autorité illégitime, qui est décrite dans le 2° paragraphe.
3. L’aspect religieux de l’autorité
Bien qu’athée, Diderot n’omet pas dans sa définition de l’autorité la présence de Dieu.
Il semble préconiser une soumission totale de l’homme à Dieu. Une telle prise de position peut être assimilée à une précaution, mais peut-être aussi à une remise en cause de l’appareil religieux et clérical, lié à la politique.
Peut être enfin que Diderot, puisqu’il ne croit pas en Dieu, tente de dire que la soumission totale n’existe pas.
Un plaidoyer pour la liberté – contestation du pouvoir autoritaire
Ce plaidoyer apparaît tout particulièrement dans la phrase : « Aucun homme n’a reçu le droit de commander aux autres ».
1. Opposition de la