De nos jours, l’avortement n’est plus aussi tabou qu’autrefois mais pose encore de nombreux problèmes du point de vue éthique. Même si certains pays l’ont légalisé, cela reste, pour quelques-uns, un acte punissable et contre nature. C’est pour cela que nous allons développer les avis divergents sur ce sujet.

Pour commencer, que ce soit n’importe où sur le globe, à n’importe quelle époque, l’avortement a existé et existera toujours. Quand la médecine n’était pas encore développée, les femmes avortaient avec des outils non appropriés, par exemple un cintre ou avec de l’eau de Javel. Ces méthodes ont coûté la vie à plusieurs d’entre-elles.
Maintenant que les conditions se sont améliorées et qu’il y a des spécialistes qui s’occupent de l’avortement en garantissant un maximum de sécurité, il serait dommage de l’abolir. Etant donné que les femmes trouveront toujours un moyen d’interrompre leur grossesse, mieux vaut que cela soit pratiqué par des professionnels que par d’anciens procédés inadéquats.

Cela dit, il faut se poser les questions suivantes : à partir de quand un fœtus peut être considéré comme un être humain ? Et jusqu’à combien de mois de grossesse peut-on autoriser l’avortement ? En effet, sans avoir de réelle réponse à ces interogations, les lois et les avis diffèrent selon les pays et les personnes. Prenons pour exemple les trois pays suivants qui ont légalisé l’avortement : l’Amérique, la Suisse et la Chine. Les deux premiers ont fixé un délai qui légalise l’avortement jusqu’à 24 semaines pour l’Amérique et 12 pour la Suisse. Quant à la Chine, elle n’a aucun délai ce qui signifie que la mère peut interrompre sa grossesse jusqu’à 9 mois. Ces trois pays ont donc un point de vue différent sur la considération du fœtus dans la société. Est-ce que cela indique pour autant que les Américains et les Suisses jugent l’avortement comme un crime au-delà du délai autorisé et que pour la Chine le fœtus n’est pas considéré comme un être humain à part entière ?