Bakir Ali
T05
Devoir Maison d’Histoire
Sujet : Jacques Chirac reconnait les crimes de l’Etat français(1995)
Devoirs :
Le texte que nous allons étudier est un extrait du discours de Jacques Chirac lors de la commémoration du 53e anniversaire de la rafle du Vel’ d’hiv le 16 juillet 1995. J.C nouvellement élue à la présidentiel, s’adresse au peuple français, pendant sa période « d’Etat de grâce ».
Nous étudierons dans une première partie, que ce discours marque un tournant majeur dans la politique mémorielle de l’Etat mais que l’on peut cependant y déceler une survivance du mythe résistancialiste.
J.C durant son discours révèle des faits précis « le 16 juillet 1942, 450 policiers et gendarmes français, sous l’autorité de leurs chef, répondaient aux exigences des nazis », il reconnait ce que l’on peut qualifier comme étant des crimes de l’Etat français. Il demande en quelque sorte le pardon en faisant acte de bonne foie. Il reconnait également l’implication de l’Etat français dans l’exportation des juifs vers les camps notamment celui d’Auschwitz, « Soixante-quartoze trains partiront vers Auschwitz. Soixante-seize mille déportés juifs n’en reviendront pas.». Cette reconnaissance des faits a permis de créer un nombre conséquent de commémorations mais également de créer la possibilité pour les juifs de comparaître en justice. En effet, ils pourront demander des réparations pour leurs biens spoliés durant la guerre. Une grande partie de l’argent récupérer va servir à financer le mémorial de la Shoah à Paris.
Ce jour-là, J.C annonce l’implication des français dans les déportations cependant on peut remarquer dans son discours une opposition. J.C clame que la France n’a pas appartenu a Vichy ce qui constitue un rejet de la mémoire car il nie u fait historique : « Cette France n’a jamais été Vichy » ; alors que plus tard dans le texte il cite « Elle (La France) est à Londres avec le général de Gaulle », or de Gaulle est un vichysto-résistant. On observe