Banque
Les échanges internationaux se développent et prennent de l’ampleur jour après jour . Des millions de produits sont commandés, vendus et acheminées par voie aérienne, maritime ou terrestre.
Tout fois, cette évolution s ’accompagne d’un accroissement des risques liés aux conditions de financement des importations à l’encaissement et à la mobilisation des créances nées des exportations, ce risque est d’autant plus important lorsque les parties en présence sont géographiquement éloignées et que les relations qu’elles ont nouées comportent une part d’incertitude surtout si l’un ou l’autre des pays souffre de restrictions douanières ou monétaires.
Pour parier à ces risques et établir une sécurité des transactions, progressivement, divers moyens de paiement internationaux ont été mis en place. Entre tous, c’est le crédit documentaire qui permet dans une large mesure de répondre à ce besoin, les banques ont crées cet instrument de paiement spécifique appelé CREDIT DOCUMENTAIRE, lettre de crédit(L/C) ou plus familièrement CREDOC. Tout en conciliant l’intérêt du vendeur -être payé- et celui de l’acheteur -recevoir dans les qualités, les quantités et les délais contractuels, la marchandise commandée-, il permet d’apporter la sécurité de livraison pour l’acheteur.
La difficulté réside dans les positions diamétralement opposées de l’acheteur et du vendeur. La situation idéale pour le premier est ( je reçois la marchandise, je paye), alors que pour le second c’est (vous payez, j’envoie la marchandise). Le crédit documentaire existant depuis très longtemps qui permet de satisfaire ces deux exigence.
Ainsi, l’acheteur ne transmet aucuns fonds au vendeurs tant qu’il n’a pas reçu les documents pour prendre possession de la marchandise, et le vendeur reçoit le paiement dès qu’il l’a expédiée, pour autant que les obligations documentaires aient été respectés.
La technique du crédit documentaire répond donc à une double exigence:
- faire