Dans cet extrait de Les Fleurs du mal, « A une passante » de Baudelaire datant de 1857 ; il décrit la fugitive beauté d’une passante comme étant son idéal féminin. Dès le 2ème vers avec comme description physique « longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse ». De ces mots et adjectifs, on peut déjà en conclure que cette passante à du charme mais qu’elle est d’humeur attristé : « grand deuil, douleur majestueuse ». De plus, cela forme un chiasme : grand-majestueuse / deuil-douleur et mets ainsi en valeur ces sentiments. Puis, au vers 3, il utilise un groupe de mots qui a plus d’un sens : « Une femme passa ». Cette dernière tournure montre bien l’identité inconnue de cette femme avec ce déterminant indéterminée « une » et la rapidité de cette rencontre ; tel un coup de foudre, que l’on verra prochainement ; qu’il veut prolonger dans le temps en utilisant le passé-simple « passa ». A priori, cette femme à vraisemblablement tout d’une passante : inconnue, mystérieuse et rapide. Ensuite, Baudelaire réalise un changement de rythme des vers 2, 3 et 4 et une description progressive tout au long de son sonnet ; pour arriver au vers 4, à la tenue vestimentaire « soulevant, balançant le feston et l’ourlet » en continuité avec le vers 5 « Agile et noble, avec sa jambe de statue. » qui ce dernier montre la splendeur de la passante opposé au vers suivant avec la description de Baudelaire « Moi, je buvais, crispé comme un extravagant ». On y remarque l’apparition du je dans un cadre bruyant, sans doute une terrasse de café ; là où il se trouvait lorsque cette femme est passée. Ce genre de scène arrive à de nombreuses personnes, c’est presque devenu un mythe dans les grandes villes ; référence au titre de la partie « Tableaux parisiens » de ce poème. Ensuite, Baudelaire a le coup de foudre pour cette passante qu’il décrit tout au long de son poème de manière très admirative, vus précédemment. Pour faire ressentir ce premier, il utilise plusieurs procédés. Tout d’abord,