Beaumarchais
André Durand présente
Pierre Augustin Caron de BEAUMARCHAIS
(France)
(1732-1799)
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Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées
(surtout ‘’Le barbier de Séville et ‘’Le mariage de Figaro’’).
Bonne lecture !
Il est né à Paris, rue Saint-Denis où son père tenait boutique d'horlogerie. À l’âge de treize ans, il quitta l'école et devint apprenti horloger. En 1753, il perfectionna le mécanisme des montres en inventant un nouvel échappement. Il devint horloger du roi. En 1755, il acheta la charge du sieur Francquet, contrôleur clerc d'office de la maison du roi, puis épousa sa veuve : première étape d'une rapide ascension sociale. Son esprit, ses talents de musicien et d'amuseur lui valurent la faveur de Mesdames, filles de Louis XV dont il fut le professeur de harpe. Grâce à elles, il put rendre un service signalé au financier Pâris-Duverney qui l'intéressa à ses affaires, l’introduisit dans le monde de la finance. En 1761, l'achat d'une charge de secrétaire du roi l'anoblit : il se nommait désormais M. de Beaumarchais. En 1763, il devint lieutenant-général des chasses aux bailliage et capitainerie de la Varenne du Louvre, et jugeait comme tel les délits de chasse et de braconnage sur les terres royales.
En 1764-65, il fit un voyage à Madrid, pour défendre l'honneur de sa sœur, Lisette : un Espagnol nommé Clavijo qui lui avait promis le mariage manquait à ses engagements. Tancé d'importance, l'infidèle se déroba, et Beaumarchais dut se contenter d'obtenir des sanctions contre lui. Cela allait inspirer à Goethe son ‘’Clavigo’’. En fait, d'immenses projets financiers semblent avoir compté pour lui, dans ce voyage, au moins autant que l'honneur de Lisette.
Une idée reçue veut que Beaumarchais ait été un horloger, un professeur de harpe, un courtisan libertin, et, à ses heures, déjà un homme d'affaires, un aventurier, devenu écrivain par hasard. Rien n’est plus faux. Il