Belles-soeurs
En premier lieu, dans la pièce Les Belles-Sœurs de Michel Tremblay, il est vrai que ce dernier fait ressortir les défauts de ses personnages. D’abord, les préjugés des personnages sont montrés tout au long de la pièce. Les femmes ont des croyances préconçues envers plusieurs éléments qui font d’elles des êtres peu ouverts d’esprit. Ce manque d’ouverture est en lien avec l’ignorance de ses femmes au foyer qui n’ont pas beaucoup de scolarité. L’ignorance se fait remarquer entre autres lorsque les femmes d’un certain âge critiquent les jeunes femmes qui tombent enceintes avant le mariage, c’est-à-dire les filles-mères. Le personnage de Lise Paquette, qui est célibataire et enceinte, fait une remarque à propos de Rose Ouimet qui tient des préjugés envers les filles-mères : « M’a la tuer, la calvaire! Grosse maudite sans dessine ! Ça se parmet de juger le monde, pis ç’a pas plus de tête… » (p.76) De plus, la trahison prend une place importante dans la pièce. À plusieurs reprises, la famille et les amis de Germaine Lauzon lui volent des timbres-primes, car cette dernière en a gagné un million à un concours. C’est la jalousie qui pousse ces femmes à commettre cet acte crapuleux, car elles ne croient pas que Germaine mérite plus ce gain que les autres. En particulier, Des-Neiges Verrette montre sa jalousie suite à la trop grande exaltation de Germaine à l’égard de ses timbres : « A’commence à me tomber sur les nerfs avec ses timbres, elle ! » (p.32) Par la suite une didascalie explique qu’elle vole des timbres. Bref, les préjugés et la trahison montrent bien que Tremblay affiche les défauts de ses personnages.
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D’autre part, on aurait tort de dire que Michel Tremblay montre seulement les défauts de ses personnages. Effectivement, l’auteur parle aussi de leurs intérêts multiples. Par exemple, Lisette de Courval parle quelques fois de sa passion pour les voyages transatlantique qu’elle