Bilan sur le romantisme :
Au 18è s, est né un courant sensible avec des auteurs tels que Marivaux, Prévost et Rousseau, qui attache une grande importance aux émotions, aux élans du cœur, au vague des passions et à la communication avec la nature. Entre 1770 et 1780, un nouveau mouvement voit le jour, caractérisé par l’exaltation du moi, par le gout dramatisé des paysages, et des états de rêveries, de mélancolies, qui conduisent à l’idée de la mort. Au 19è s, c’est l’apparition du romantisme, un mouvement d’idées et de sensibilité, théâtre de belles histoires d’amour, ou la violence des passions et les forces de la nature tiennent une grande place, un courant qui suggère le rêve et s’agrémente de signification romanesque.
La révolution et l’arrivée au pouvoir de napoléon, font naître de grands espoirs pour les jeunes gens du 19è s, appelés ‘les enfants du siècle’, qui rêve de bataille, d’héroïsme et de succès. Mais en 1815, Waterloo marque le déroulement tragique de l’épopée et les espoirs de gloire de la jeune génération s’écroulent.
Les jeunes gens renoncent alors à leur avenir, sensibles et déçus, amers et mélancoliques, ils se replient sur eux et sombrent dans le ‘mal de vivre’. Il s’identifie au héros romantique, devenu leur porte-parole.
Le héros romantique est une création romanesque et théâtrale, miroir des écrivains, nés avec le siècle ; Chateaubriand, Musset et Constant, tous on portés en eux, les espoirs et les rêves qu’ils prêtent à leur personnage.
Chateaubriand écrit René en 1802, un héros a son image qui souffre de multiples incertitudes, propre a l’époque du ‘mal du siècle’. Un roman entre autobiographie et fiction romanesque où René raconte sa vie passée et les événements qui l’ont conduit à ce mal de l’âme. Autobiographie : Le personnage de René reflète l’instabilité de son auteur, un héros à son image, le même nom, le même vécu, les mêmes passions et le même goût pour la nature et les choses simples de la vie, ayant renoncé à tout but