Biographie alber cohen
16 août 1895, Albert Cohen né à Corfou, en Grèce.
Il appartient à la communauté juive de l'île, que son grand père préside.
Ses parents descendent d'une lignée de fabricants de savon. Ils émigrent à Marseille suite à un pogrom : Albert Cohen a alors 5 ans. Là, ils montent un commerce d'huile d'olive et d'œufs, une période qui va marquer le jeune homme, puisqu'il l'évoquera dans Le Livre de ma mère.
Cohen fréquente d'abord un établissement privé catholique.
En 1904, il commence à étudier au lycée Thiers.
En aout 1905, il est traité de « sale Juif » dans la rue. Cette insulte va le marquer profondément.
En 1909, il devient ami avec Marcel Pagnol.
En 1913, il décroche son baccalauréat.
En 1914, Cohen quitte Marseille pour Genève, où il s'inscrit en droit et s'engage pour soutenir le sionisme.
En 1917, il obtient sa licence puis étudie la littérature pendant deux ans.
En 1919, Albert Cohen obtient la nationalité suisse et épouse Elisabeth Brocher.
Leur première fille naît deux ans plus tard.
En 1921, paraît son poème Paroles juives
En 1924, sa femme décède prématurément.
En 1925, Cohen dirige la Revue juive à Paris, dont l'équipe comporte Einstein et Freud.
En 1930, paraît Solal.
De 1926 à 1931, il est attaché au Bureau International du Travail, à Genève. Cela va l'aider à imaginer Belle du Seigneur.
En 1931, Albert Cohen se remarie avec Marianne Goss.
En 1938, paraît Mangeclous.
En mai 1940, les troupes allemandes arrivent : Albert Cohen fuit à Bordeaux, puis dans la capitale anglaise. En 1941, l'écrivain cherche à regrouper les personnalités réfugiées à Londres pour créer un comité interallié des amis du sionisme, en vue de la cause d'un pays juif après la guerre. Mais l'entrée en guerre des Etats-Unis modifie les rapports d'influence.
En janvier 1944, Cohen s'agace rapidement de la méfiance des dirigeants de l'Agence juive, et démissionne, déçu par la lutte sioniste en laquelle il croyait tant.
Le 10 janvier 1943 sa mère