Bonjour tristesse
Je suis née le 21 juin 1935 à Carjac sous le nom de Françoise Quoirez. J'ai grandi dans un mileu très aisé en fréquentant le couvent des Oiseaux d'où je me suis faite renvoyée en partie à cause de mon insouciance. Après avoir râté une fois le baccalauréat notamment, je me suis inscrite à la Sorbonne.
Durant six semaines de l'été 1953, j'ai écrit un roman intitulé "Bonjour tristesse" que j'ai envoyé à deux éditeurs. C'est finalement (René) Julliard qui le publiera en mars 1954, lorsque j'avais 18 ans. Le livre connaît un succès immédiat en France, puis à l'étranger et obtient même le prix des Critiques. Ce roman a également créer un scandale car il fut jugé licencieux et sans moral. La presse s'est alors emparé de moi, ce qui ma rendu célèbre... Publié en 1956, mon deuxième livre - "Un certain sourire" - a également été un succès et la belle vie se poursuivit.
Mon pseudonyme - "Sagan" - est inspiré de la pincesse de Sagan dans "A la recherche du temps perdu" de Marcel Proust. En effet, mon père ne voulait pas que mon nom apparaisse en public.
J'ai toujours été une amoureuse de voitures rapides et c'est ainsi qu'en avril 1957, je me suis retrouvée aux portes de la mort après un grave accident.
Par la suite, d’autres livres tels qu’«Un certain sourire» (1956), «Dans un mois, dans un an» (1957), «Aimez-vous Brahms ?» (1959) et d'autres verront le jour, et ce, jusqu’en 1996. De là, je me suis également adonée au théâtre. Entre 1958 et 1960, j'ai écrit des pièces telles que «Le Rendez-vous manqué», «Château en Suède», «Le cheval évanoui».
Je me suis mariée deux fois dans ma vie. Avec mon deuxième mari (le sculpteur américain Robert Westhoff), j'ai eu mon seul fils. Dix ans plus tard, nous nous sommes separés, et je n'ai plus eu d'autres enfants. Mais ma carrière se poursuivit, rythmée par les livres et pièces régulièrement sortis, toujours avec un style qui m'est propre.
Ma vie fut pleine de petits scandales, c'est ainsi que j'ai reçu