Brève histoire de la philo
INTRODUCTION
L’avenir politique de l’Union Européenne : introduction (syllabus, pp 1 à 12)
□ Les 17 et 18 juin 2004, les chefs d’Etats et gouvernements du Conseil européen ont ratifié un « Traité instituant une constitution pour l’Europe ». Suite aux « non » français et hollandais, on s’interroge sur les évolutions futures possibles, qui se baseront sur la prétention à une politique post-nationale (adversaires = les eurosceptiques), et le pourquoi de la tentation au repli national. □ Lien avec la philo : le projet constitutionnel européen exige un changement (historique) des mentalités, car jusqu’alors, les politiques démocratiques se déployaient à l’intérieur des Etats-Nations. « On franchirait le mur du son national. » dit U. Beck en parlant de ce projet de politique post- ou transnationale.
Pour changer les mentalités : 1) pouvoir de la majorité, 2) lutte contre la méfiance des eurosceptiques et le narcissisme identitaire ← Imposture de qualifier ce projet de « démocratique » : demos – cratos car il n’y a pas de « peuple européen ». → La diversité des peuples (culture, langue, etc.) est-elle un obstacle plus grand à la politique européenne démocratique que la diversité des Etats-Nations dans lesquels nous vivons ? La non homogénéité ethnique ou culturelle de l’UE = +grand problème que de constituer un demos ? → Que peut-on entendre sous la notion de « demos », « peuple », « nation » là où on prétend déployer une politique démocratique ? □ Réponses pas unanimes car la politique post-nationale est basée sur des principes : les droits de l’homme, dont l’approche ne fait pas l’unanimité : contestations (contenu, prétention à l’universalité, eurocentrisme) ( problématiques contemporaines de la philo politique et du droit. Pour se prononcer sur la pertinence du traité européen, il faudra donc : ← comprendre sa source, ces principes, et donc expliquer le statut initial des droits de l’homme, ← comprendre les contestations