But imbu
Bonne nouvelle cependant: les performances françaises à l'exportation par rapport à celles de ses partenaires européens se stabilisent. Ce ralentissement des pertes de parts de marché a débuté en 2011 et la tendance se poursuit en 2012. Au cours des deux premiers trimestres de 2012, la part des exportations françaises de biens et services dans celles de la zone euro mesurées en volume a été de 13,1%, un niveau identique à celui observé en moyenne en 2011.
"Cette stabilisation des parts de marché peut être perçue comme résultant de la politique volontariste en faveur de l'innovation et de l'industrie (Oseo, crédit impôt recherche, pôles de compétitivité...) déployée au fil des années passées", reconnaît Coe-Rexecode. L'institut se montre toutefois pessimiste pour l'avenir, pointant du doigt une évolution encore trop dynamique des coûts horaires de production dans l'hexagone (+1,5% en 2011 contre +0,8% en moyenne dans la zone euro).
Désormais, la menace vient de l'Europe du Sud: en Italie, en Espagne, au Portugal et en Grèce, la crise s'est accompagnée d'une réduction importante du coût du travail. La compétitivité de ces pays est donc en train de s'améliorer. Ainsi, après avoir décroché par rapport à l'Allemagne depuis le début des années 2000, la France pourrait désormais perdre en parts de marché vis-à-vis de l'Europe du Sud, avertit