Cage d'oiseau et o tourments
A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Alain Grandbois traitent, dans Cage d’oiseau et Ô tourments, le thème de la fatalité d’une façon similaire ? Discutez.
Le plan dialectique
a) Thèse
Argument 1 : Dans les deux poèmes, les sujets poétiques sont destinés à connaître une fin fatale qui s’avérera semblable dans les deux cas.
Sous-argument 1.1 : Les auteurs projettent les sujets poétiques dans un futur sombre, qui est sans sortie de secours.
Sous-argument 1.2 : Les deux poètes évoquent un sentiment d’enfermement, d’emprisonnement qui les conduira vers la mort.
b) Antithèse
Argument 2 : L’auteur du poème Cage d’oiseau et celui du poème Ô tourments exposent le thème de la fatalité, mais de façons différentes.
Sous-argument 2.1 : Dans le poème d’Hector de Saint-Denys Garneau, le sentiment d’emprisonnement du sujet poétique semble le mener à l’agonie.
Sous-argument 2.2 : Dans le poème d’Alain Grandbois, la fin de la vie du sujet poétique est causée par le sentiment de solitude qui le ronge.
c) Synthèse
Les poèmes Cage d’oiseau et Ô tourments dépeignent du même sujet, qui est la fatalité. Les auteurs de ces ouvrages traitent du même thème, mais ils s’y prennent de façon différente. Donc, il est vrai d’affirmer que les auteurs écrivent pour la même cause seulement, ils ne le font pas de façon similaire.
Les auteurs des poèmes Cage d’oiseau et Ô tourments, inspirés de Beaudelaire et de Verlaine, traitent tous les deux de la fatalité. Dans les deux poèmes, les sujets poétiques sont projetés dans un futur sombre qui est inévitable, sans sortie de secours. En effet, dans le poème Ô tourments, la comparaison «Et nous serons comme des tombes» (l.35) souligne la fin morbide que le sujet connaîtra. L’utilisation du verbe être au futur simple annonce l’avènement prochain du trépas et le pronom personnel «nous» réfère au sujet poétique et à ses tourments. Dans le poème Cage d’oiseau, l’accumulation