Carl rogers
Son Approche Centrée sur la Personne (ACP) met l'accent sur la qualité de la relation entre le thérapeute et le patient (écoute empathique, authenticité et non-jugement). C'est ce qu'il a appelé La non-directivité.
Il considérait, en effet, que l’individu possède en lui une capacité de s’auto-actualiser qui, une fois libérée, lui permet de résoudre ses propres problèmes. Plutôt qu’agir en expert qui comprend le problème et décide de la façon dont il doit être résolu, le thérapeute doit, selon lui, libérer le potentiel que possède le patient (que Rogers préfère appeler « client ») pour résoudre par lui-même ses problèmes personnels.
C’était là une conception de la thérapie qui ne pouvait que susciter la controverse, car elle allait à l’encontre de l’idée, généralement répandue au sein de la profession, que le patient, ou client, a besoin d’un spécialiste pour résoudre ses problèmes.
Il établit un parallèle entre l’évolution de sa conception de l’enseignement et celle de ses idées concernant la psychothérapie. Cette évolution l’avait notamment amené, à partir d’une position de « non-directivité », à privilégier les attitudes par rapport aux techniques. Le premier principe qu’il énonce dans ce chapitre est le suivant : « Nous ne pouvons inculquer directement à autrui un savoir ou une conduite ; nous pouvons tout au plus faciliter son apprentissage. » Selon lui, le rôle du maître doit être de créer une atmosphère favorable à l’enseignement, de rendre les objectifs aussi explicites que possible, et d’être toujours un recours pour les élèves.
Carl Rogers exposa en 1957 l’essentiel de ses idées en matière de psychothérapie dans un article intitulé The Necessary and Sufficient Conditions of Therapeutic Personality Change et il étendit par la suite ses idées à l’éducation. Parmi les six conditions énoncées,