Cas dacia
1966 : L'essor de l'industrie automobile roumaine
Dans les années 1960, la Roumanie prit la décision de fabriquer ses propres voitures, pour la population roumaine. Le choix fut celui d'acheter une licence, économiquement plus intéressante et techniquement plus facile à mettre en place. Un appel d'offres fut lancé, auquel répondirent Fiat, Alfa Romeo, Peugeot, Morris et Ford. Le choix porté d'abord sur Peugeot fut remis en cause, en raison du manque de professionnalisme de la commission. De nouveaux essais eurent lieu, et le choix se porta sur la firme Morris ; mais les négociations échouèrent. Les négociations avec Renault portèrent sur un prototype, la future R-12. Il fut testé par les Roumains à l’aéroport de Baneasa, sous le nom d'Utranel, anagramme de Renault. Renault gagna la course, donnant à la Roumanie la possibilité de produire une voiture moderne, familiale, mécaniquement simple, avec un système forfaitaire de licence de huit ans, prévoyant l’intégration totale de la fabrication en Roumanie. Le contrat fut signé en 1966. Le lieu choisi pour l’usine fut Colibaşi, près de Piteşti. Le 3 août 1968, la première R-8, modèle choisi pour tester et finaliser les réglages, sortit de l’usine sous le nom de Dacia 1100. En août 1969 débuta la fabrication de la Dacia 1300, d'après la licence de la R12, qui fut présentée au public en octobre. Au bout des huit ans, la licence ne fut pas renouvelée et ce fut l’échec des négociations pour celle de la R18. Ainsi, la Dacia 1300, devenue une voiture 100 % roumaine, plongea dans une période d’immobilisme technologique. Sur le plan physique, il y eut plusieurs évolutions et versions : le break, le pick-up et, plus anecdotiques, la version à cinq portes et celle de sport.
1998 : Une entrée progressive dans le groupe Renault
La Dacia s’est inscrit dans une logique de privatisation. Renault a acquis 51 % du capital. La part de Renault n’a cessé d’augmenter pour atteindre 99,3 % en 2004.
1999-2004 : Une