Chapitre 4
Les stades du sommeil : Quand on est conscient, l’encéphale émet des ondes dont la fréquence et l’amplitude se situent à l’intérieur de certains intervalles.
L’amplitude des ondes cérébrales, qui correspond à leur force, est exprimée en volts (V).
L’électroencéphalographie permet de distinguer les ondes cérébrales associées aux différents états de veille et de sommeil : Stade 1 : Lorsqu’on s’endort, les ondes encéphaliques ralentissent et adoptent le modèle thêta ; on entre alors dans le stade 1 du sommeil lent. Le sommeil de stade 1 est le plus léger de tous ; lorsqu’on émerge d’un tel sommeil, on n’a pas l’impression d’avoir dormi. Le passage du rythme alpha au rythme thêta survient parfois en même temps qu’un état hypnagogique. Stade 2 : Après 30 ou 40 minutes au stade 1 du sommeil, on passe au stade 2. Les ondes encéphaliques, toujours du type thêta, présentent par moments des fuseaux du sommeil et des complexes K. Les fuseaux du sommeil sont de brefs moments d’activité électrique de grande fréquence, et les complexes K sont des ondes de grande amplitude qui semblent associées à des réveils momentanés. Stade 3 et 4 : Durant les stades 3 et 4 du sommeil, l’encéphale produit des ondes delta, dont la fréquence est faible et va en diminuant, et dont l’amplitude est élevée et s’accroît graduellement.
Le stade 4 procure le sommeil le plus profond, celui duquel il est le plus difficile de tirer un dormeur. Le sommeil paradoxal : Après environ une demi-heure de ce sommeil profond, on retraverse les stades en sens inverse, puis arrive le sommeil paradoxal.
Durant le sommeil paradoxal, plusieurs ondes peuvent être enregistrées, dont les ondes thêta. Il est difficile de réveiller quelqu’un pendant cette phase et lorsqu’on y parvient, la personne déclare avoir rêvé dans 80 % des cas.
Les rêves : Le rêve consiste en une imagerie qui peut sembler réelle, malgré l’absence de stimulation externe. Les rêves qui ont l’air les plus réels se produisent durant le