classe ouvrière
Peut-on parler d’une disparition de la classe ouvrière ?
Les classes sociales, définit par Marx sont des acteurs sociaux. Il faut avoir la même place dans le processus de production, avoir une conscience de classe, c’est-à-dire avoir le sentiment d’appartenir à une classe, ainsi qu’être engagé dans la lutte des classes, pour pouvoir constituer une classe sociale « pour soi », lorsque tout ces éléments ne sont pas réunis, il n’y a pas de classe possible d’après Marx. Il y a division de la société, entre la Bourgeoisie et le Prolétariat. Les classes existent réellement d’après Marx, il y a une exploitation des prolétaires, c’est-à-dire des ouvriers, par les Prolétaires, car il ne peuvent que vendre leur force de travail, ceci étant leur seule ressource, alors que la Bourgeoisie possède les moyens de production. Cette bipolarisation de la société était très forte pendant les « Trente Glorieuses ». Depuis, on a constaté des changements sur la définition de classe sociale et sur son existence, due à l’introduction de nouveaux moyens, nouvelles notions.
En quoi la classe ouvrière tend à disparaître pendant les années 70-80, pour se stabiliser de nouveau jusqu’à aujourd’hui et de reformer une classe à part entière ?
Nous montrerons d’abord quels sont les facteurs de cette disparition progressive des classes sociales, en se focalisant sur la classe ouvrière, puis nous verrons en quoi c’est une classe sociale qui persiste malgré tout.
Pendant les « Trente Glorieuses », on assiste à un phénomène de moyennisation, qui est une idée selon laquelle on assiste à une atténuation des clivages sociaux et à une forte augmentation des classes moyennes, qui représentent les professions intermédiaires, une partie des employés (les plus qualifiés) et une partie des cadres (les moins qualifiés). Henri Mandras est un sociologue Français qui a introduit ce mouvement de Moyennisation, qui est caractérisé par un plus grand accès à la propriété, des