Commentaire de texte en espagnol
No hay humo sin fuego. Idem
J’ai grandi entouré de secrets, mystères, soupirs, interdictions, des questions qui ne devraient pas toujours être mentionnés. J’ai une dette de reconnaissance à ces innombrables squelettes cachés dans le placard, parce que j’ai planté les graines de la littérature. Dans chaque histoire écrite je tente d’en exorciser quelques-uns.
Dans ma famille les ragots ne se propagent pas, dans ceci nous sommes différents de l’homo chilensis commun parce que le sport national est de parler derrière la personne qui vient tout juste de sortir de la pièce. Ici, nous avons également différentes idoles, les anglais qui tiennent pour normal de ne pas faire de commentaires personnels.
Entre nous, dire du mal des autres, a été l’objet d’un nom : pelear : peler écorcher.
L’étymologie vient surement de peler les plumes de poulet ou de loin à l’arraché. Tant et si bien, que personne ne veut être le premier à partir, nous faisons donc d’éternels adieux à la porte.
Dans notre famille, par contre, la norme est de ne pas parler mal des autres, imposée par mon grand père, ceci atteint le point ou il n’a jamais dit à ma mère pourquoi il s’oppose à son mariage à l’homme qui allait devenir mon père. Refusant de renouveler les rumeurs circulant sur son caractère et son comportement car il n’avait pas la preuve avant de salir le nom du prétendant avec des calomnies, ils ont choisi de risquer l’avenir de sa fille, la fiancée qui finit par l’épouser, en totale ignorance avec un mari qui ne la méritait pas. Avec les années, je me suis libéré de ce ragot de famille, je n’ai pas de scrupules à répéter les ragots, parler en retour des autres et divulguer les secrets des autres dans mes livres ; Pour cela la moitié de mes parents ne me parlent pas. Le fait que la famille ne parle pas à quelqu’un est une chose courante.
CUENDO EL RIO SUENA COMMENTAIRE
El texto que vamos a discutir es