Commentaire Germinal
Partie 7 chapitre 2
Germinal de Zola
Ce texte est un extrait de Germinal, écrit par Emile Zola en 1885 et qui est le treizième volume des Rougon-Macquart. Ici, il nous fait la description du sabotage du Voreux par un homme dont le nom n’est pas mentionné. Il adopte une focalisation interne puisqu’il sait ce qu’il pense ou le cas échéant, ce qu’il ne pense pas comme à la ligne 27 avec « l’idée d’aller changer de vêtement ne lui vint même pas ». De plus son statut semble être hétérodiégétique. Ainsi, nous allons pouvoir nous demander comment les nerfs se comportent selon ce que l’on fait. Pour répondre à cela, nous verrons que Zola fait une description de cet endroit souterrain assez bien dramatisé. D’autre part, nous verrons ce que peut bien pouvoir faire un homme dans un endroit aussi peu attirant et pour finir nous aborderons le thème de l’influence du milieu et du sujet de ses actions sur son comportement nerveux.
Mais commençons tout d’abord par analyser la description qu’effectue Zola de cet endroit.
En premier lieu, nous pouvons constater que la première des choses dites à propos de ce lieu, c’est qu’il est sombre. En effet, il peine à voir puisqu’il utilise parfois des « allumettes » que l’on retrouve plusieurs fois (l.1;7) et qui s’éteignent facilement s’est pourquoi il n’en enflamme une que rarement. Pour se guider, il va même à « tât[er]de la main » (l.1) puisqu’il fait « nuit » (l.8) et pour insister sur le fait que nulle lumière n’y parvient, il utilise un pléonasme tel que « profondeur sans fond de ténèbres ». En effet, on peut se trouver au plus profond et au plus obscur de tout. De même, on comprend que cela se situe en profondeur puisqu’à la ligne 26, on apprend qu’il « remont[e] les échelles » à travers un « goyot » (l.20) qui est un mot plus utilisé de nos jours. D’autre part, avec « l’horreur noire de ce trou » (l.10), ces deux notions sont confirmées et vont même à montrer que ce personnage descend malgré les peurs que le