Commentaire lettre xxi liaisons dangereuse
Les liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos.
Les liaisons dangereuses, écrites par Choderlos de Laclos, en 1781est un roman épistolaire qui montre le duel pervers de deux libertins de la noblesse Française, le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil.
La marquise Merteuil insultée par un ancien amant, le comte de Gercourt, demande au Vicomte de séduire sa future femme, Cécile de Volange, pour se venger. Mais le Vicomte refuse, déjà occupé par la séduction de la dévote Présidente de Tourvel. Valmont, libertin rusé et fameux stratège a imaginé une supercherie, pour faire plier Tourvel, ayant appris qu’elle le faisait suivre par un de ses domestiques. Il décide donc d’aller « aider » une famille de paysans sur le point de se faire expulser. Il relate son aventure à la marquise de Merteuil, dans la lettre XXI
Mais derrière le masque de simple libertin pervers, Valmont ne serait il pas un personnage plus complexe ?
Afin de répondre à cette question il serait intéressant de se demander quelle est la fonction de cette lettre, puis de remarquer que la scène rapporté contient des éléments du théâtre pour enfin finir sur le portrait dual de Valmont.
La lettre XXI s’adresse donc a la Marquise de Merteuil, et a, sans doute, pour but de l’impressionner.
En effet l’action du don est très courte comparée à la réaction du paysan et de sa famille. Valmont se congratule lui-même en utilisant des hyperboles telles que « Après cette action si simple, vous n'imaginez pas quel chœur de bénédictions retentit autour de moi de la part des assistants ! » , les occurrences de « quelle » accentuent cet effet d’auto satisfaction comme dans « quelles larmes ! » . Donc cette lettre entre dans la séduction de madame de Merteuil, ancienne maîtresse supposé de Valmont. Dans cette correspondance le Vicomte tente de faire reconnaître a Merteuil sa virtuosité en tant que libertins, l’impressionner, et l’amuser, les répétitions de « je » et la