Commentaire sur kant, métaphysique des moeurs, p29
Kant. Fondements de la métaphysique des mœurs, I ère section
Kant publie en 1725, Les fondements de la métaphysique des mœurs , bien que ce titre soit quelque peu impropre tenu compte du fait que Kant pense qu'il n'y a en réalité qu'un seul fondement existant.Nous pourrions décrire le fondement comme ce sur quoi repose ''en droit'' une certaine connaissance ,ou encore comme le synonyme du mot principe. Nous allons porter notre attention sur la première section de cet œuvre d'Emmanuel Kant ,ou plus précisément le passage de la connaissance rationnelle commune de la moralité ,dit aussi ''la bonne volonté'' à la connaissance philosophique, ''le devoir moral''. La question sur laquelle va reposer notre argumentation repose sur quel est le principe qui dirige la volonté selon Kant ? Dans cette section, Kant énonce sa thèse selon laquelle ''il n'est rien qui puisse sans restriction être tenu pour bon ,si ce n'est seulement une volonté bonne''. Il écarte donc de cette manière tout ce qui relève du tempérament ,de la chance, ou des nécessités de l'action.Il retire à la volonté toutes les inclinations par lesquelles notre action pourrait être corrompue, dès lors il montre que le seul principe valable est celui du DEVOIR. Le devoir qui trouve son origine dans l'autonomie. Seule la volonté humaine peut être absolument bonne, selon Kant c'est elle qui nous rend digne du bonheur, même si il peut nous arriver d'être malheureux. C'est de cette manière que Kant va dire que le bien se fait par devoir et ne doit pas être fait par inclination. selon la définition Kantienne, le devoir est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi morale. Mais quelle est donc cette loi dont la représentation détermine la volonté à être bonne absolument ? Kant cherche alors a distinguer l'action morale accomplie par devoir et l'action seulement conforme au devoir et accomplie par prudence. Dans le premier paragraphe ,il expose sa thèse puis se sert de