Commentaire sur la deuxième partie de melancholia
Dans les 18 derniers vers de Melancholia, Victor Hugo accuse et condamne le travail des enfants. Les vers se terminent souvent par une exclamation, qui exprime l'indignation de l'auteur, et comportent des interrogations, invitant le lecteur à réfléchir.
Il considère que ce travail n'est rien d'autre que de l'esclavage qui contraint les enfants à se soumettre : c'est une "servitude" qui n'est en aucun cas volontaire, mais bien "imposée". Il méprise ce travail, qui déforme le vrai sens d'un travail et ne mérite pas d'être considéré comme étant un "travail", mais de l'esclavage : c'est un travail "infâme", "mauvais" et "insensé", donc dénué de sens, bas, vil, méprisable, aux antipodes de la définition du "vrai travail, saint, fécond, généreux, qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux", que Victor Hugo valorise. Il n'est pas saint, puisqu'il "défait ce qu'a fait Dieu" ; il n'est pas généreux, puisqu'il est imposé ; il n'est pas fécond, puisque qu'il est rend les enfants malades, et ce à cause d'une malnutrition : "rachitisme", et c'est un travail "qui tue" ; il ne rend pas libre, mais enchaîne ces enfants qui ont le souffle "étouffant" ; et il ne rend en aucun cas l'homme heureux, sinon les machines personnifiés, ce travail est au contraire "haï des mères". Il est condamné à la fois sur le plan religieux et sur le plan laïque. De plus, Hugo révèle les conséquences néfastes et la cruauté de tels travaux, qui tuent et déshumanisent. Alors que les enfants, pures et innocents, auraient pu devenir aussi beaux qu'Apollon et aussi intelligent que Voltaire, ces travaux forcés les condamnent à être bossus et ignorants. De façon directe, il compare ce travail à un faucon qui attaque leurs proies, les enfants, et les prend "en sa serre". L'enfant, qui est bien un être humain vivant, est