Commentaire de texte de jean grévy
Cette crise oppose encore une fois les monarchistes comme Mac Mahon et les républicains avec la Chambre des députés élue à la majorité républicaine. Le président a nommé un chef de gouvernement qui était opposé au parlement alors la crise s’est poursuivie jusqu’à ce qu’en 1877 « Mac-Mahon [s’incline] devant les deux cent soixante-trois » du Parlement et reconnaisse sa défaite politique. Il démissionna alors 2 ans plus tard en 1879 et le texte compare cela à une abdication : « 1879, un 1832 où le roi aurait abdiqué, comme démissionna le duc de Magenta ». Dans cet extrait Marcel Prélot écrit que « jusqu’en 1879, [la République est appelé] « La …afficher plus de contenu…
Le déséquilibre des pouvoirsAvant Grévy, « un légitimiste (Mac-Mahon) était à la tête de l’État ; un orléaniste présidait l’Assemblée (d’Audiffret Pasquier) ; un second (Buffet) dirigeait le ministère ». En revanche en 1881, « les républicains tiennent tous les postes, Grévy préside la République, Martel le Sénat, Gambetta la Chambre, Waddington le Cabinet » et « à la Chambre, il y a dix républicains pour un royaliste et un bonapartiste ». Ce qui donne une majorité républicaine et donc un bon équilibre.L’arrivée de Grévy en tant que Président de la République a permis aux prérogatives présidentielles (révocation, prorogation, dissolution) de ne pas être mises en sommeil car dit dans l’extrait Mac Mahon en avait fait un emploi « constitutionnellement correct