Commentaire un roi sans divertissement jean giono
Les mêmes lieux y sont présentés comme ‘’le col de Menet’’ (l.14), et ‘’le versant du Diois’’ (l.15). Tout deux sont décrits comme vides et abandonnés : ‘’Le col de Menet, on le passe dans un tunnel qui est à peu près aussi carrossable qu’une vieille galerie de mine abandonnée’’ (l.14-15) de la même façon que ‘’le versant du diois […] c’est un chaos de vagues monstrueuses bleu baleine, de giclements noirs qui font fuser des sapins’’ (l.14-17), cette longue description au lexique renvoyant au mal, aux monstres ainsi qu’à la mort nous montre un total paradoxe entre ce même lieu décrit premièrement comme un paradis réel puis ensuite comme un enfer. La description du col de Menet poursuit par ‘’des glacis de roches d’un …afficher plus de contenu…
La phrase qui suit : ‘’C’est pourquoi je dis, Sylvie, là, c’est assez drôle’’ (l.20-21) met fin à notre questionnement de la ligne 13 puis introduit la description de la ferme qui était précédemment montrée comme un lieu divertissant et plein de vivacité : ‘’la ferme qui s’appelle les Chirouzes, est non seulement très solitaire’’ (l.21-22), l’opposition entre cette maison et la ferme débutant le texte est fortement marquée par le lexique totalement contraire des deux parties. ‘’à ses murs bombés, à son toit, à la façon dont les portes et les fenêtres sont cachées entre des arcs-boutants énormes, on voit bien qu’elle a peur’’ (l.22-24) nous démontre clairement le genre martyre de la ferme avec une description digne d’un