L'extrait de roman étudié provient du recueil «Essais» de Michel de Montaigne écrit au 16ème siècle. Montaigne est un humaniste, il place l'homme au centre des préoccupations. Ici, il dénonce la cruauté des hommes. Il va donc être question de se demander: quels sont les bénéfices secondaires que l'homme peut tirer de cette cruauté? Dans un premier temps, nous analyserons la façon dont l'auteur essaie de persuader le lecteur, puis dans un second temps nous étudierons comment l'auteur cherche à étonner, choquer le lecteur sur cette inhumanité.L'auteur veut imposer une définition subjective de la cruauté. Dès le début du premier paragraphe, nous pouvons voir que celui ci commence par « je vis » puis dans le second paragraphe par « pour ma part », et l'auteur répète souvent « je » et ajoute des déterminant possessifs tel que « nos guerres civiles », ce qui souligne la subjectivité des propos. L'auteur est très présent, et revendique sa présence. Il parle d'une expérience personnelle: «...nous faisons l'expérience chaque jours», «Mais cela ne m'y a nullement habitué». Il parle de prouver, il veut donner des exemples. Il veut « persuader », il se persuade pour mieux persuader le lecteur. Et pour persuader, il donne son avis, montre son étonnement face à toutes ces cruautés, et ajoute même des citations latine pour mieux se faire comprendre, l'auteur est relativement présent dans son texte, c'est un point de vue omniscient et non externe que l'auteur nous livre, il n'est pas neutre et ose critiquer ce qu'il ne trouve pas normal, et même inhumain. C'est ainsi qu'il persuade le lecteur, en donnant son avis, il fait intégrer au lecteur que ce qui se passe n'est pas normal, que c'est de la cruauté, de la torture, qu'il faut agir. La subjectivité rend la persuasion plus