Commentaires des arrêts de la 1ère chambre civile du 23 mai 2006 et l'arret de la 1ère chambre civile du 3 octobre 2006
Au sein de l'arrêt de la Cour de Cassation, datant du 23 mai 2006 : Mme Y & Mr X, ex-époux, ont divorcé sur requête conjointe et suite à cela, Mr X lui versait une somme mensuelle, cependant il a cessé de le faire. Dès lors, Mme Y assigne son ancien époux devant le tribunal, pour paiement d'une pension car selon elle, l'obligation naturelle à laquelle Mr X a consenti s'est transformée en obligation civile.
Puis, dans un arrêt du 18 mai 2004, rendu par la Cour d'appel d'Aix-en-Provence, les juges déboutent l'appelant qui veut obtenir le versement d'une pension alimentaire par l'intimé car l'obligation naturelle consenti par son ex-époux se serait transformé en obligation civile puisque selon ses propos, la transformation d'une obligation naturelle en obligation civile peut résulter d'un engagement exprès mais aussi d'un commencement d'exécution. Mais la CA déboute l'appelant car elle dénote l'absence d'écrit exprimant la volonté et l'engagement de Mr X à poursuivre l'aide financière qu'il versait auparavant à son ancienne épouse. Face à cela, Mme Y reproche à la Cour d'appel de ne pas avoir effectué les recherches nécessaires qui auraient pu montrer que le paiement régulier pendant plus de 4 ans de Mr X pouvait constituer selon elle un devoir de conscience exercé par l'intimé et pouvant ainsi conduire à la transformation de l'obligation naturelle en obligation civile.
Ainsi, on se demande si le créancier d'une obligation naturelle peut invoquer, malgré l'absence d'écrit, l'existence d'un devoir de conscience qui permettrait la transformation de cette obligation naturelle en obligation civile ?
La Cour de Cassation, ici rejette le pourvoi de Mme Y car selon elle, au vue du comportement de Mr X et en l'absence d'écrit de sa part « il ne résultait