Dès le début du Second Empire, lors de la deuxième moitié du 19e siècle, les artistes et les écrivains commencent à remettre en question les idées du romantique du début du siècle. Avec l’apparition de la photographie, la société industrielle, un journaliste de plus en plus libéral et expressif et par la pensée positiviste, les auteurs de romans deviendront réalistes. Le mouvement du réalisme est basé sur la réalité, sans la censurer ou la trafiquer, alors qu’à l’époque du romantisme, les artistes l’imaginaient et l’embellissaient. Ce nouveau courant amènera une nouvelle manière d’écrire un roman. Maupassant est un des plus grands auteurs de cette époque, surtout lors de la publication de son œuvre, les Contes de la Bécasse. Dans les lignes qui suivent, il sera montré comment la nouvelle « Un Fils », tant par son contenu que par sa forme, contient une caractéristique très marquée du récit réaliste. Le premier paragraphe portera sur l’étude de l’anti-romanesque de cette nouvelle.
Tout d’abord, la nouvelle est caractérisée par l’anti-romanesque qui est présent durant toute l’histoire. L’auteur décrit les personnages de façon très honnête et directe, comme ils le sont dans la réalité. Ainsi, le personnage principal déplore la laideur du valet : « il n’est pas beau et ne ressemble guère à sa mère. Il tient du père sans doute ». Cette phrase décrit ce que le vieil académicien ressent au fond de lui pour le garçon. Ces propos ne sont aucunement censurés ou embellis. Ensuite, le courant du romantisme est caractérisé par des personnages qui ésssayent de se remonter devant les autres contrairement à l’anti romanesque. C’est ainsi que le père s’insulté lui-même en se moquant du père du garçon comme le montre l’exemple précédent. Dans un roman romantique, le père n’aurait simplement rien dit pour ne pas se rabaisser, ce qui confirme l’anti-romanesque dans ce passage. De plus, lorsque l’auteur décrit des scènes ou des actions provenant de la nouvelle. Elles sont souvent