Corpus quatre incipit
Nous étudierons donc dans un premier temps le statut du narrateur. Tout d’abord dans l’incipit de L’Etranger le narrateur est aussi le personnage principal de l’histoire. Celui-ci s’exprime à la première personne du singulier « J’ai reçu » et nous conte comment il s’est rendu a Marengo pour le décès de sa mère. Ensuite dans Un Balcon sur la forêt, est extérieur à l’histoire. Il appelle son personnage principal, « l’aspirant Grange », par le pronom personnel « il » : « quand il passait la tête par la portière ». Ensuite dans La vie de Marianne le narrateur s’inclut à l’histoire dans la première partie de l’incipit par l’emploi du pronom « je » et «on» : « j’achetai une maison », « On me l’apporta ». Ce début comporte aussi une mise en abyme « Avant que de donner cette histoire au public, il faut lui apprendre comment je l’ai trouvée ». En effet, l’auteur raconte à la fois l’histoire de Madame Marianne et fait une parenthèse pour évoquer comment il a trouvé un manuscrit. Cet élément renforce la présence du narrateur dans l’histoire, ainsi il nous conte des événements de sa vie tels que l’achat de sa « maison de campagne à quelques lieues de Rennes ». Enfin dans Bel-Ami, le narrateur évoque son personnage principal Georges Duroy par le pronom « il ». Ainsi nous somme donc avertit de la place du narrateur dans chaque incipit.
Nous verrons à présent quel point de vue a adopté chaque auteur selon les œuvres. Dans L’Etranger, le point de vue est interne. Le personnage principal