Les quatre textes proposés sont des poèmes. Ils sont placés dans un ordre chronologique. D’abord, nous avons le poème de Baudelaire (symboliste du 19ème siècle) qui parle à son âme de son mal-être et qui lui fait une proposition de voyage dans le poème « n’importe où loin du monde ». Ensuite, c’est au tour du poème de Verlaine (symboliste du 19eme siècle) qui parle ici d’un sentiment de malaise qu’il traduit notamment grâce à l’évocation de la nature dans son poème « spleen ». Le troisième poème est un poème de Cendras (surréaliste du 20ème siècle) qui fait une description de lui-même et parle des plaisirs de la vie exprimé à travers l’évocation de plusieurs ville du monde. Le dernier poème est celui de Prévert (poète du 20ème siècle) qui lui, parle des nombreuses merveilles du monde dans son poème « pater noster ».
Nous pouvons donc dans un premier temps mettre en commun le poème de Baudelaire et celui de Verlaine qui évoquent la tristesse de la vie. Et ensuite, nous pouvons rassembler les poèmes de Cendras et de Prévert qui eux parlent de la splendeur du monde.

Développement : Tout d’abord, ces deux poèmes sont des spleen. Un spleen par définition est un terme anglais, qui signifie la mélancolie, l’ennuie profond.
Le sentiment central exprimé dans le poème de Baudelaire et celui de Verlaine est la tristesse. En effet, ils trouvent la vie fade, sans satisfaction, triste… Du premier vers au quatrième vers, Baudelaire exprime son désir de changement notamment grâce à l’emploie du verbe « changer ». « Cette vie est un hôpital », le terme hôpital est une métaphore de la vie. (Il compare la vie à un hôpital.) Les termes « hôpital » (v.1), « malade » (v.1), « souffrir » (v.2), « mort » (v.), « âme » (v.7), « néant » (v.), « Enfer » (v.) correspondent au champ lexical de la mort. Tout cela nous montre qu’il veut fuir la réalité car elle évoque en lui un malaise, une insatisfaction. Ce poème est aussi un dialogue fictif entre son âme et lui-même. En effet, il