Corrigé devoir 1 HG CNED 1ere
« rurbanisation », il désigne les implantations de populations urbaines à la périphérie des villes, populations dont les emplois continuent pour la plupart de se localiser au cœur de ces mêmes villes. Les territoires périurbains, peuplés, vécus, habités, sont donc désormais parties intégrantes des villes. Résultats de l’étalement urbain récent, ces territoires voient des pratiques habitantes particulières. Différentes France périurbaines existent à présent.
Les territoires périurbains résultent de l’étalement urbain récent, observé depuis les années 1970. Le recensement de 1975 met en évidence pour la France l’existence de ces territoires aux portes des villes, à destination de populations jeunes, souvent de jeunes ménages avec enfants, qui ainsi accèdent à la propriété. Cette périurbanisation peut s’étendre jusqu’à 50 km au-delà des centres-villes, pour les plus grands organismes urbains. Les statistiques officielles affirment parfois que les communes périurbaines couvrent 40 % du territoire français, preuve de leur importance. Les évolutions démographiques montrent le maintien des gains en faveur du périurbain. En Alsace, entre 1999 et 2006, les villes-centres ont vu leur population augmenter de 0,55 % par an dans le Bas-Rhin et de 0,29 % dans le Haut-Rhin. La progression pour le périurbain varie entre 0,96 % et
1,02 % par an pour le premier département, et entre 1,22 et 0,91 pour le second. Ces implantations sont le fait de lotissements : les paysages voient des maisons individuelles avec jardin s’aligner avec régularité et standardisation. Ces implantations se font aux dépens des terres agricoles, à partir de noyaux villageois anciens. Le cadre reste rural, avec la verdure des paysages
(terres agricoles, forêts…) comme toile de fond. L’augmentation du nombre d’habitants donne pourtant une tonalité de plus en plus urbaine aux