Cosmétiques
Depuis 1996, cette perte de parts de marché par la distribution sélective se ralentit - voire disparaît - en raison principalement de sa structuration autour de puissantes chaînes spécialisées en parfums et cosmétiques.
- Le sélectif peut-il reconquérir le marché des soins sur lequel la grande distribution s'est massivement positionnée ? - Quelles sont les perspectives des parapharmacies ? - Quels assortiments et concepts de distribution répondent aux attentes et besoins du marché ? - Quel rôle peut jouer Internet dans la vente de parfums et de cosmétiques ? A fin 99, près de la moitié du chiffre d'affaires en hygiène-beauté-parfums était réalisée en grande diffusion, soit plus de 25 milliards de francs TTC (prix de détail).
Les parfumeries préservent une part de marché en détail de 25 %, les officines de 9 % tandis que les parapharmacies plafonnent à 3 %.
Après avoir ainsi estimé le marché en détail et son découpage par circuits de distribution, nous avons analysé les enjeux clés, posés aux fabricants et aux distributeurs de parfums et cosmétiques.
Les principaux enjeux sont les suivants :
- Le poids pris par la grande distribution
-et la constitution de chaînes spécialisées entraînent un changement dans le pouvoir de négociation entre les fabricants et distributeurs, au profit de ces derniers.
Si les groupes mondiaux de cosmétiques disposent des moyens marketing pour rendre leurs marques incontournables dans le référencement des distributeurs, les maisons outsiders voire les start-up doivent trouver des formes alternatives de distribution ; - La politique d'assortiment est assujettie à des exigences de rentabilité (produits à taux de rotation élevé, produits soutenus par d'importantes campagnes de communication) mais aussi d'image, en