Courbet
En 1842 il peint un premier autoportrait dit Autoportrait au chien noir Courbet est au cœur de l’effervescence artistique et politique. Il se lie avec des artistes qui veulent proposer une alternative à l’antagonisme romantisme-académique (tels que Charles Baudelaire, Hector Berlioz dont il a fait les portraits).
En 1849 Courbet revient à Ornans, ce retour aux sources va changer sa manière de peindre le faisant abandonner le style romantique de ses premiers autoportraits.
Inspiré par son terroir il crée un style qu’il qualifie lui-même de réalisme. Sa première œuvre de cette période est L’après-diner à Ornans, qui lui vaut une médaille de seconde classe, et qui est remarqué par Ingres et Delacroix.
Il peint aussi Un enterrement à Ornans. Au salon de 1851 lors de son exposition le tableau fait scandale auprès de la critique.
La venue du nu chez Courbet
En 1852, il décide de se mettre à de grandes compositions de nus en vue de son prochain salon.
Gustave : aimant la femme pour ce qu'elle est, un être tout de chair, sexué, et non une allégorie. Le voilà affirmant ses formes réelles dans« Les baigneuses » de 1853 qui ont énormément choqué. On y voit deux femmes, dont une nue avec un voile. C’est une femme "normale" (grosse, pas idéalisée), ce qui choque alors la société de l'époque. Les pieds sales de cette femme vont également choquer, car pour eux, la saleté physique se rapportait alors a la saleté